Le dessin est toujours en toile de fond, quelles que soient mes activités
Je suis Muriel. Je dessine depuis l’âge de 12 ans.
C’est l’empreinte laissée par une saveur agréable qui est à l’origine de mon goût pour les arts plastiques. Cette saveur s’est esquissée au sein de l’atelier de peinture où j’apprenais à dessiner mes premières natures mortes. Cet atelier, fréquenté par des personnes retraitées pour la plupart, m’a accueillie malgré mon jeune âge. Dès lors, le dessin a guidé ma vie et je dirai même plus… il m’a permis de la réussir en tout point.
Après la 3ème, j’ai eu la chance d’être orientée vers des études d’art. Cela m’a été salvateur. Pourquoi, vous demandez-vous ? Simplement à cause d’un handicap passé inaperçu pendant 36 ans : la dyslexie. Maintenant, je sais que nous sommes nombreux. Mais dans les années 1970/80, la dyslexie n’était pas bien diagnostiquée. Aussi, j’ai fait toutes mes études en fournissant plus d’effort que la moyenne et, ces efforts acharnés n’ont pas été vains.
Durant mes années de collège, c’est à l’atelier que j’ai acquis des bases solides en dessin. En revanche, au lycée, j’ai appris les bases de l’analyse, ce qui est indispensable à tout métier créatif. Puis, à la faculté d’arts plastiques, j’ai continué à développer les aspects techniques et analytiques propres à l’Art et ses pratiques tout en développant un style. Enfin, à l’école d’arts appliqués, j’ai perfectionné mon style, d’autres techniques ainsi que le sens de l’analyse avec la conception de projet. Cela m’a menée à l’obtention du diplôme d’architecte d’intérieur.
Cependant, suite à une première expérience professionnelle de 5 ans en école élémentaire, je me suis découvert une vocation : celle de transmettre les techniques de dessin et des arts plastiques.
D’ailleurs, arrivée à Bourg-Saint-Maurice, loin de toute école d’art, je n’ai pas attendu très longtemps pour ouvrir mon propre atelier de dessin. D’abord au sein d’une association, puis à mon propre compte.
A présent, et suite à l’épisode COVID 19, je souhaite davantage exploiter internet pour partager mon savoir-faire avec un plus grand nombre d’élèves. Notamment, avec des personnes qui n’ont pas toujours la possibilité d’avoir accès à un atelier créatif auprès de chez eux.